Depuis le temps que j'entends parler de cette course, il fallait bien que j'aille voir ce qu'il se passait dans ce petit village de St Valèry sur Somme.
 
C'est à l'occasion d'une sortie "club" que j'ai eu l'occasion de tester cette course atypique.

Dimanche matin 8h00 tous les joyeux membres du CCPB (45 personnes dont 30 coureurs) prennent la direction de la Somme, bonne ambiance dans le car, pour ma part, j'ai un peu de mal à me réveiller, d'autant que les 3 heures de sommeil de la nuit me paraissent un peu légères…
 
10H45 arrivé sur place, direction le village course pour le retrait des dossards, retour au car, repas version pic-nic pour tout le monde, habillage, mise 

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Après quelques semaines de préparation, nous y voila, ma première tentative de devenir "Centbornard" démarre dans quelques minutes....
 
Après un réveil à 3h00, un p'tit déj copieux, mais sportif, je récupère Laurent, coureur balais sur le parcours, nous co-voiturons jusqu'au départ, bonjour à tous les copains présent sur place, mes salutations distinguées au responsable de la course et aux bénévoles présents.
 
6H00 précise les 116 concurrents s'élancent sous la pluie, les prévisions météo ne sont pas terribles pour toute la matinée...
 
Départ -  Km 10 :
Direction les "Hauts Champs", tout le début de parcours est celui de la 2ème moitié du 56 Km que je connais bien pour l'avoir fait 2 fois, ça monte dru pour le départ. Passage par la Trinité du Mont, la fameuse côte de la pisciculture, et enfin nous traversons "La Frenaye", souvenirs d'enfance, car j'y ai vécu mes 4 premières années, j'ai même le plaisir de passer devant la maison de ma "Nounou".
 
Km 10 - Km 20 :
Tout ce passage est assez roulant, il pleut toujours mais le terrain est praticable, la grande montée du platon se fera tranquillement pas d'affolement la journée va être longue, il n'est que 7H50 et il pleut toujours. J'arrive au ravito N°1 à la "Fontaine St Denis", je mange peu, un peu de salé, un verre de coca et ça repart, je suis bien par rapport aux prévisions. 16mn d'avance, je gère, je me sens très bien.
 
Km 20 - Km 30 :
Nous sommes encore sur le plateau surplombant la Seine, nous longeons les champs, quelques sous-bois, le rythme est toujours bon, même si l'envie d'accélérer et là, je me freine volontairement, calé à 10 km/h. Je n'ai jamais fait plus de 82 Km, alors je préfère en garder un peu sous la semelle. J'arrive au km 30 avec 22' d'avance sur le planning sans avoir l'impression de forcer, tous les voyants sont au vert ! La pluie est toujours là, je connais les 20 km qui arrivent, pour les avoirs fait en entrainement 15 jours auparavant, je sais qu'il va bien falloir passer ce morceau de parcours dans les bois de St Gertrude.
 
Km 30 - Km 40 :
Un des plus beaux passage du parcours, dommage que la

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Depuis quelques années, ma saison trail prend fin mi-décembre sur une course un peu dingue du côté de Gruchet Le Valasse, mais cette année, j'ai repoussé cette date pour participer à une première organisation à quelques kilomètres de la maison, sur mes terrains d'entrainements habituels, je ne pouvais que céder à la tentation…
 
Du coup me voilà sur mon vélo en direction du Stade Delaune pour la 1ère édition du "LHSA Trail Aventure", ce petit coup de vélo me permet de me réveiller un peu. Une soirée avec des amis, une nuit de 4H00, me mettent dans de bonnes disposition (ou pas) pour cette dernière de l'année…
 
Arrivée sur le stade, c'est noir de monde, le club LHSA comptait sur 300 participants sur les 2 distances (8 et 18km) et nous voilà presque 800 au départ, un beau succès pour une nouvelle course.
 
Je retrouve les membres du club, les amis, les GoodPeopleRunners du

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Comme tous les ans, cette course marque généralement le début de la saison des trails en Normandie, avec en même temps la 1ère manche du "Trail Toru 76", c'est donc avec une grosse motivation que j'arrive ce Dimanche à Gonfreville L'Orcher, d'autant plus que les sensations sur mon dernier entrainement étaient très bonnes.
 
On retrouve les copines et copains, la météo est tip top, d'après l'organisation le terrain n'est pas détrempé, bref toutes les conditions sont réunis pour faire une belle course !
Trails des 7 Mares 2014
Je pars dans le 1er tier de la course comme en 2013, pour ne pas me retrouver dans les bouchons, dès le 1er single venu, le début du parcours est assez roulant et rapide, pas trop technique, mais cassant avec une bonne succession de montées, descentes à flanc de coteaux. La dernière grosse montée de cette première partie nous amènes sur le plateau de Rogerville, ou un photographe est embusqué prêt à tirer le trailer sauvage !

Puis vient la descente dans le vallon d'Oudalle et là premier truc bizarre, j'ai les jambes "bloquées", je n'arrive pas à allonger dans la descente, même si je ne suis pas un cabri en descente, je vais mieux que ça d'habitude, du coup je me bloque et n'arrive pas à récupérer dans cette descente.

Dans la longue ligne droite et plate (la seule du parcours) qui nous mène vers le ravito, je n'arrive pas à récupérer, j'ai un gros coup de mou, je ne me sens pas bien, j'ai des frissons. Je zap le ravito, ayant ce qu'il faut sur moi, je prends une barre, un gel et je m'hydrate. Arrivé en haut du gros pétard après le ravito, je me pose la question "Est-ce que j'en reste là ?", j'hésite, je marche sur la route, je trottine, tous les copains (Laurent C, Franck B, etc..) qui me doublent, m'encourage à prendre le train, je croche 100m et les voilà déjà loin. Je n'avance pas !
 
Longue descente dans le bois avant d'attaquer, la montée vers St Aubin de Routot, je suis toujours dans le même état : Vide. Trois membres du LHSA (Florence, Thierry et Franck) me rattrapent et m'encourage, je reste un peu avec eux, et je ferais le yoyo toute la fin course avec ce sympathique trio. Car oui, je suis allé jusqu'au bout, comment ? Pourquoi ? Je n'en sais rien. En me disant certainement que ce serait bon pour la suite, que je bosse le "mental", que ceci ou que cela. Bref, le fin de course sera du même tonneau, j'arrive à courir 500m et pffffffiiioutt plus de jus, pas de jambe, pas de plaisir, rien, zéro, nada.
 
Je retrouve notre chasseur de trailer sauvage, caché derrière un arbre et qui se fait un malin plaisir de nous shooter en haut du Trail des 7 Mares 2014dernier gros gros pétard de la course, je finis en trottant, je vois le chrono qui défile, mon temps de 2H21' en 2013 et passé depuis longtemps. Je passe la ligne en 2H33'.
 
Je récupère mes lots, discute avec les copains qui ont presque tous la banane, moi non, je suis déçu de ma course, pas à cause du temps final, je ne joue de toute façon pas les podiums, mais du déroulement de ma course, ou je n'ai pris aucun plaisir après le 8ème kilomètre, une des premières fois que j'ai cette sensation sur une course, ou pourtant tout était là (météo, terrain, parcours) pour s'éclater un maximum.
 
Une course à mettre aux oubliettes, quelques jours de repos, pour me reconcentrer sur le plan d'entrainement en vu du vrai 1er objectif de 2014, le RadiCassant et ses 110 km de (j'espère) plaisir !
 
Equipements : 

 

Ingrédients :
 
  • Une Equipe organisatrice déjantée
  • Un Parc de quelques hectares
  • Plusieurs cours d'eau
  • Quelques souterrains
  • Des bottes de pailles
  • Des kilos de pommes
  • Quelques centaines de mètre de rubalise et de cordes.
  • Des pneus.
  • Des épices en tout genre pour l'assaisonnement…
  • Des déguisements tous plus farfelus, les uns que les autres.
 
Recette :
 
Pour bien préparer la recette, attendrissez vos 550 coureurs en leur faisant faire un puzzle servant de bulletin d'inscription. Puis, les réserver,  ensuite recevoir les coureurs en mal de sensations dans le grand hall du Parc de l'Abbaye du Valasse.
Ceci fait, leur dérouler un powerpoint carré comme à l'armée, servant de briefing,bien écouter afin de mettre toutes les 

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