Triathlon : faut-il travailler ses points faibles ou renforcer ses points forts ?

En triathlon, chaque athlète se demande un jour : Faut-il consacrer ses entraînements à corriger ses faiblesses ou renforcer ses points forts pour progresser ?

Les études en sciences du sport montrent que la réponse n’est pas binaire. La clé réside dans un équilibre bien dosé.


Forces ou faiblesses : que travailler pour progresser en triathlon ?

  • Renforcer ses points forts
    • Maintenir la confiance et la régularité.
    • Consolider ses acquis, par exemple un triathlète naturellement fort en vélo.
  • Travailler ses points faibles
    • Indispensable car la performance globale est limitée par la discipline la plus faible.
    • Exemple classique : un coureur excellent mais un nageur moyen perd trop de temps dès le départ.

👉 Résultat : pour progresser en triathlon, il faut stabiliser ses forces tout en corrigeant ses faiblesses majeures.


Les « marginal gains » en triathlon

Le concept popularisé par l’équipe cycliste britannique repose sur de petites améliorations cumulées (1 % par-ci, 1 % par-là) qui, mises bout à bout, font une grande différence.

Exemples en triathlon :

  • Optimiser sa position aérodynamique sur le vélo, l’achat de prolongateur est primordiale surtout sur du long
  • Gagner du temps en transition grâce à une routine fluide. Répéter vos transitions à l’entrainement et visualiser un maximum ces transitions.
  • Améliorer la récupération et le sommeil. Le repos ET le sommeil font partie de l’entrainement.

⚠️ Pour un triathlète amateur, ces gains marginaux (0,5 à 1 %) restent secondaires. Il est plus rentable de travailler les fondamentaux : endurance, technique de nage, puissance vélo, stratégie de course.


Ce que disent les études

  • Complémentarité forces/faiblesses : progresser nécessite d’entretenir les deux dimensions (StudyRocket, 2025).
  • Théorie du maillon faible : en triathlon comme dans d’autres sports combinés, la performance globale est limitée par la discipline la plus faible.
  • Marginal gains : très efficaces chez les élites, mais à relativiser chez les amateurs (Trainright, 2025 ; SIRC, 2025).

Plan d’action concret pour progresser en triathlon

  1. Diagnostiquer son profil : chrono natation, puissance vélo, allure course, transitions.
  2. Prioriser : choisir 1 ou 2 faiblesses majeures à corriger.
  3. Construire un plan équilibré :
    • 80 % de l’entraînement sur les fondamentaux et faiblesses.
    • 20 % pour entretenir ses points forts et tester des marginal gains.
  4. Mesurer les progrès : suivre ses performances, ajuster son entraînement.

En résumé

En triathlon :

  • Les points forts stabilisent la performance et la confiance.
  • Les points faibles sont le vrai facteur limitant à corriger.
  • Les marginal gains font la différence surtout au niveau élite.

👉 Pour progresser efficacement, un triathlète amateur doit d’abord corriger ses faiblesses et consolider ses bases, avant d’aller chercher les micro-gains.

❓ FAQ – Progresser en triathlon : travailler ses faiblesses ou ses forces

1. Faut-il travailler ses faiblesses en triathlon ?

Oui, car c’est souvent la discipline la plus faible (natation, vélo ou course) qui limite la performance globale. Corriger une grosse faiblesse peut apporter un gain de 5 à 10 %.


2. Est-il utile de renforcer ses points forts ?

Oui, entretenir ses points forts permet de stabiliser la performance et de maintenir la confiance. Mais il ne faut pas y consacrer tout son entraînement.


3. Qu’est-ce que la théorie des « marginal gains » appliquée au triathlon ?

C’est l’idée que de petites améliorations cumulées (0,5 à 1 % chacune) en équipement, nutrition, transitions ou récupération, créent un impact global significatif.


4. Les « marginal gains » sont-ils vraiment efficaces pour les amateurs ?

Pas toujours. Pour un triathlète amateur, il est plus rentable de travailler sa technique de nage ou son endurance vélo que d’investir dans de micro-optimisations. Les marginal gains sont surtout utiles pour les élites.


5. Comment trouver l’équilibre entre forces et faiblesses en triathlon ?

  • Identifier ses forces et faiblesses avec un test complet.
  • Consacrer 80 % de l’entraînement aux fondamentaux et faiblesses.
  • Garder 20 % pour entretenir ses points forts et tester des petits gains.

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